L’Observatoire des Talents Chrétiens publie son premier baromètre

L’Observatoire des Talents Chrétiens publie son premier baromètre
Lancé par Ecclésia RH, l’Observatoire des Talents Chrétiens a pour but d’encourager l’engagement des professionnels chrétiens au service de la transformation de la société. Il dévoile en novembre 2020 les premiers résultats de son enquête menée auprès des salariés du secteur confessionnel en France.

Un Observatoire pour une fécondité nouvelle
Dans un contexte de travail très largement bouleversé en 2020 par la pandémie du Covid-19, les chrétiens sont appelés prendre une part active pour inspirer de nouvelles formes d’implication professionnelle, avec pour référence l’anthropologie chrétienne et la Doctrine sociale de l’Église. L’Observatoire des Talents chrétiens, porté par Ecclésia RH, « souhaite valoriser cet engagement au travail des professionnels chrétiens, et leur contribution féconde à la construction d’un monde nouveau, d’une société nouvelle », déclare Jacques de Scorraille, fondateur du cabinet. Pour la première édition de son baromètre, l’Observatoire des talents chrétiens a interrogé en septembre-octobre 2020 les professionnels travaillant en institutions chrétiennes ou directement pour leur compte.

Des filières professionnelles représentatives
Occupant pour la moitié d’entre eux des fonctions de cadre ou de dirigeant, les 600 répondants de l’enquête « Professionnels chrétiens – Que dites-vous de vos talents ? » soulignent d’emblée la prégnance des grandes filières professionnelles classiques de l’univers confessionnel : un quart d’entre eux exercent ainsi en diocèse ou paroisse, un quart dans l’Enseignement catholique, et un troisième quart en association ou fondation. Pour le reste, 10% travaillent en entreprise d’inspiration chrétienne, et 9% en congrégation ou communauté.

Reconnaissance personnelle
Ces professionnels ont pour 60% exercé « longtemps » hors du secteur confessionnel, et occupent dans la même proportion une fonction dans laquelle ils n’envisagent pas d’évolution, ayant aujourd’hui atteint le plus haut niveau de responsabilité possible chez leur employeur. Ils se sentent « fortement reconnus », mais plus en tant que personnes (61%) qu’au titre de leur métier (47%). Pour eux, sans surprise, le meilleur moyen d’améliorer la reconnaissance des salariés par l’institution serait « la revalorisation de salaire » (39%), même s’ils placent juste derrière, à 38%, « l’association aux décisions stratégiques ».

Évaluation des compétences
Un chiffre est particulièrement révélateur : près de 6 professionnels sur 10 en institutions chrétiennes n’ont « pas les moyens d’évaluer leurs compétences par rapport aux standards de leur profession », ce qui représente un manque pour les trois quarts d’entre eux. Par ailleurs, la moitié estime ne pas pouvoir « faire évoluer suffisamment ses compétences ». La question de l’employabilité se pose donc clairement.

Un fort niveau d'engagement
Néanmoins, on relève un niveau d’engagement assez élevé chez l’ensemble des personnes interrogées, avec une note supérieure à 7 sur 10, légèrement au-dessus de la motivation générale des salariés français usuellement constatée par les spécialistes. Les salariés des institutions chrétiennes se déclarent à 86% « en sécurité dans leur cadre de travail », et « appréciés et reconnus par leur entourage professionnel » à 91%. Un quart d’entre eux, cependant, n’est pas « optimiste concernant l’avenir de son travail ».

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